Livres et Ouvrages réalisés
Déjà petit, je me disais un jour que je décrocherais la lune pour mon soleil en l’habillant de nuages, telle une banquise immaculée où danseraient des ours blancs en peluche. De cette union, de cette débauche et débâcle sentimentale, couleraient des larmes de pluies sur leurs joues irisées inondant la terre acide d’eau sacrée. Déjà petit, je voyais les choses différemment. Ma réalité était magnifique, faite de ce que d’aucuns appelaient les rêves, ou pire, pour moi,l’imagination.
Bercé sur les autoroutes du soleil dans cette grande berline familiale, je regardais les fils de réglisses déroulés et suspendus sous leur poids sucrés, et crépitant entre deux poteaux que les autres nommaient lignes à haute tension. Mon Patachon, mon ours, mon confident, me racontait des histoires qui n’appartenaient qu’à nous lors de nos longs épilogues.
Un jour je me suis réveillé ! Ces sucreries si belles étaient engendrées par Haribo qui les conditionnait en sacs plastiques et les patachons ne disaient mots, quand moi, devenu adulte, j’essayais de percevoir dans leurs billes noires de bakélite, le reflet de mon enfance perdue dans le lugubre linéaire d’un magasin de jouets. Il fallait sauver les ours !
La révolution était en marche. Dès lors, j’utiliserais toute mon émotion, tout le talent qui m’avait était donné par la musique et l’écriture comme insoumission et insurrection.
Suspendre le temps, corroder les rouages de la grande machine, être le grand horloger déstructuré et décalé de la reconquête de l’humanité, perdue et engluée depuis trop longtemps dans la médiocrité. Être illuminé au risque de devenir fou avec l’insatiable désir d’éclairer, mais surtout de briller, briller à jamais ! Avec mes ours je reconstruirai, ou me construirai, et guiderai mon existence, et mènerai ma vie selon mes convictions.
Cependant je me préparais inconsciemment derrière cette douce candeur à traverser une énorme souffrance, faite de désillusions et de déséquilibres, et il m’aura fallu plus de 40 ans pour le comprendre.
« Faire du marketing pour du marketing est un luxe »
Le cantique de la quantique du marketing
Le Marketing quantique ou la philosophie de la Mercatique
Imaginez un monde par delà la Cordillère des Andes, un monde où l'horizon dorée par le soleil se confondrait en la Mère Entreprise qui embrasserait le firmament pour cultiver à l’infini les richesses de ce microcosme.
Imaginez l’espace d’un instant un monde de croissance absolue où l'offre rencontrerait en permanence la demande, dans une idylle la plus totale et où chacun trouverait en l'objet sa considération la plus noble et la plus utile
C'est alors que dans une danse incessante, le marketing, oh vile discipline que voilà, trouverait un sens inouï dans la gestion et la coordination cet ensemble en perpétuelle fusion.
Un monde où le consommateur deviendrait acteur de son propre équilibre, de sa propre consommation et de l'amélioration de son propre produit
Bienvenue la douce utopie réaliste du marketing quantique…
Le Rêve d'Alice
Nous sommes en l’an 2064. Alice fait des rêves, des rêves dont elle ignore la teneur morbide et macabre. Le diable et ses secrets se cachent dans les détails ! Elle est un détail parmi d’autres, une enfant perdue, sacrifiée sur l‘autel du progrès. Alice est pourtant un maillon nécessaire, ou plutôt l’était ! Elle le subodore, mais elle est encore loin de découvrir la lugubre vérité au cours de ses errances. Elle est loin de se douter que ses songes vont faire éclater la vérité et changer le monde…
Le rêve d’Alice est loin d’être une œuvre de pure fiction. C’est une invitation à la réflexion sur la société dans laquelle nous sommes. Une société engluée dans une médiocrité autocentrée sur elle-même, pourtant avec tant de révoltes et de talents sous-jacents.
Les individus ont perdu le sens social, pour tomber peu à peu dans l’individualisme. Chacun se protège. Chacun se défend et respecte peu les règles au détriment de son prochain. Nous sommes entrés dans une heure de régulation nécessaire par la parole, par le discours ou encore par la diplomatie. Il faut espérer que nous ne tomberons jamais dans le monde d’Alice, un monde où cette régulation devient artificielle pour sauver l’homme de lui-même. Après tout, c’est dans sa nature de se détruire, et c’est le rôle des biens pensants et des puissants de le préserver.
Alice est mon deuxième roman et c’est la première fois que je m’adonne au monde de la science-fiction. C’est un message que je voulais délivrer à la société sous une forme fictive et romancée avant que nous sombrions dans la perdition la plus totale. Je vous souhaite bonne lecture…